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Famidac, l'association des accueillants familiaux
et de leurs partenaires

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71 - Saône et Loire : "Soutien accueil familial Les bruyères"

Association "Soutien accueil familial Accueil familial Alternative au maintien à domicile et au placement en établissement spécialisé : les personnes handicapées ou âgées sont prises en charge au domicile de particuliers agréés et contrôlés par les conseils départementaux (ou par des établissements de santé mentale). L’accueil peut être permanent (contrat conclu pour une durée indéterminée) ou temporaire, à temps complet (24h/24) ou à temps partiel (exemple : accueil de jour), ou séquentiel (exemple : un weekend tous les mois). Les bruyères"
Mairie
71430 St Aubin en Charollais
Président : Jean-François Pardon

Devenue, en 2016, SAFB - Solidarité Accueil Familial Bourgogne Sud
Fragne, 71800 Colombier en Brionnais - Tél. 03.85.70.61.37
2018 : Président : M. Janiaud Daniel
2024 : Présidente, Susana Duthel


Le Journal de Saône-et-Loire, 7 août 2011

Rédaction d’un livre blanc

C’est sous la responsabilité du président Jean-François Pardon que s’est déroulée une réunion sur deux jours, en présence des principaux membres de la Fédération nationale autonome des accueillants familiaux accueillant familial
accueillants familiaux
Agréés pour prendre en charge à leur domicile des personnes âgées ou handicapées adultes n’appartenant pas à leur propre famille, les accueillants familiaux proposent une alternative aux placements en établissements spécialisés.
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Mme Bertolottia, la vice-présidente, Mme Laronze, trésorière et conseillère technique, étaient entourées de trois représentants de départements de la région Bourgogne (la Saône-et-Loire, la Côte-d’Or et l’Yonne, ainsi que le Loiret et la Vienne), de ses administrateurs, dont certains ont apporté leur témoignage en tant qu’accueillant familial.

Cette rencontre a permis d’établir un état des lieux de ce dispositif datant de plus de 22 ans, listant les points négatifs et positifs de l’accueil familial.

Le but est de proposer un statut professionnel aux accueillants familiaux, lié à une formation qualifiante, et à long terme débouchant sur un diplôme d’État.

Pour être reconnu professionnellement, il est nécessaire d’avoir un diplôme qui corresponde à la spécificité de l’accueil familial.

Martine Fornet


Le Journal de Saône-et-Loire, 22 mai 2011

« On souhaite leur bien-être »

Isabelle De Freitas, au centre, est accueillante familiale depuis 1994. À ses côtés, Marie-Josephe Laronze, trésorière de la fédération Bourgogne des accueillants familiaux et Jean-François Pardon, président de cette fédération. Photo Camille Roux

La Creusotine Isabelle De Freitas accueille trois adultes handicapés adultes handicapés Pour avoir la qualité de personne handicapée au sens de la loi, celle-ci doit avoir

à domicile. Une activité rétribuée qu’elle exerce depuis 1994.

Dès qu’ils arrivent, ça se passe bien en général ». Son visage gracieux ne traduit pas la difficulté de son activité. À 55 ans, la Creusotine Isabelle De Freitas, ancienne employée dans le textile, héberge et accueille chez elle « Gabi qui est là depuis 17 ans et qui travaille au CAT du Breuil, Guy arrivé il y a 4 ans et Franck qui a emménagé il y a deux ans. Lui travaille dans les vignes à Beaune ».

Si Guy, Gabi et Franck ont chacun leur chambre et des sanitaires qui leur sont réservés, ils vivent et mangent avec leurs « accueillants » Isabelle et son mari. « J’ai dû attendre le départ de mes enfants pour me lancer dans une telle activité », raconte-t-elle. Aujourd’hui, ces personnes sont « intégrées à la vie de famille ». « Maintenant, Gabi joue avec ma petite-fille et s’éclate autant qu’elle », assure-t-elle. Une activité immédiatement « acceptée » par son mari. « Il me soutient énormément », dit-elle. À but lucratif, ce métier ne peut s’exercer qu’avec conviction. « On souhaite avant tout leur bien-être », confie-t-elle.

Guidées par le Conseil général auprès des membres du réseau d’accueil familial, les personnes âgées ou handicapées rémunèrent leur accueillant à travers l’aide sociale qui leur est versée. « Ces personnes accueillies deviennent en quelque sorte employeur » explique Jean-François Pardon, président de la Fédération Bourgogne des accueillants familiaux.

En quête de reconnaissance

Isabelle De Freitas perçoit un salaire net de 800 € par personnes accueillies. « C’est sûr qu’il vaut mieux en héberger plusieurs pour faire un bon salaire », exprime-t-elle. Mais « c’est aussi une manière de rester compétitif vis-à-vis des maisons de retraites », exprime le président. Au-delà du salaire, les membres du réseau souhaitent que cette activité soit reconnue, en étant associée à une formation et un diplôme d’État. Des « plus » qui pourraient selon Jean-François Pardon drainer davantage de personnes dans cette voie. « Le nombre d’accueillants chute alors que les besoins sont criants ». Après l’encadrement législatif de cette activité (voir encadré), les membres de la Fédération établissent un état des lieux de la profession. Rédigé au plus tard le 16 octobre prochain, il sera transmis au ministre et secrétaire d’État compétents. Une manière de rendre cette activité gratifiante et attractive afin de faire perdurer un système né de la solidarité entre voisins et familles.

Camille Roux


France Soir, jeudi 27 novembre 2008, page 10 :

Promenade thérapeutique

Remettre en selle les accidentés de la vie. Voilà le pari de deux associations de Saint-Aubin-en Charollais.

Ils sont voisins depuis quelque temps et au détours d’une conversation est né leur projet. D’un côté, il y a Jean-François Pardon, président du Soutien Accueil familial « Les Bruyères » à Saint-Aubin-en-Charollais, qui est accueillant familial depuis 1994.

Son rôle est d’héberger chez lui une ou plusieurs personnes dépendantes (adulte handicapé adulte handicapé Pour avoir la qualité de personne handicapée au sens de la loi, celle-ci doit avoir soit un taux d’Incapacité permanente partielle (I.P.P.) égal ou supérieur à 80%, soit un taux d’I.P.P. compris entre 50 et 80 % ET une reconnaissance d’inaptitude au travail. , personne âgée), de leur offrir un cadre de vie familiale chaleureux et de les réintégrer doucement dans la vie quotidienne. « Les hôpitaux son surchargés et déshumanisés. L’accueil familial se positionne en alternative », confie Jean-François Pardon.

Conscience de son corps

De l’autre côté, il y a Gérard Bator, co-fondateur de l’association « Le pied à l’étrier » [1], qui s’occupe de chevaux et qui proposent bénévolement des promenades équestres thérapeutiques.

Les deux hommes partagent donc l’envie d’aider les accidentés de la vie. D’où leur idée de permettre aux personnes accueillis de venir passer quelques heures en compagnie des chevaux. « Le 7 décembre, sept accueillis (six personnes handicapées et une personne âgée), vont découvrir l’univers des chevaux. C’est une journée de découverte. Les sept chevaux de Gérard vivent en liberté, dans un pré. Ils pourront les toucher, les brosser, leur donner à manger... », explique Jean-François Pardon.

Par la suite, ceux qui le voudront pourront partir en promenade. « Depuis dix ans, nous proposons nos chevaux aux personnes malades, handicapés ou psychologiquement fragiles. Un enfant, par exemple, en échec scolaire peut au contact d’un cheval canaliser ses angoisses. Pour les handicapés, le contact avec le cheval est apaisant et pour certains, c’est une façon de prendre conscience de leurs corps », confie Gérard Bator, qui espère, très vite, accueillir d’autres accueillants.

Ghislaine Bertin-Denis

Avril 2014 : création de l’ANAF

Objet : rassembler les accueillants familiaux au niveau national ; négocier avec les pouvoirs publics et tous les organismes sociaux concernés par l’accueil familial pour personnes âgées et/ou handicapées adultes ; s’adresser à toutes les administrations concernées, départementales, régionales, nationales et les ministères responsables de l’accueil familial ; demander la mise en place d’une formation qualifiante et d’un diplôme spécifique ; organiser des activités pour les accueillis ; organiser des tables rondes locales, conférences, débats, pour promouvoir l’accueil familial.

Voir http://www.lejsl.com/edition-bresse/2014/09/30/anaf (extrait) :
ANAF - Photo D.P. (CLP)

Vendredi, le président de l’Association nationale des accueillants familiaux (ANAF), Jean-François Pardon, a réuni trois régions à la salle communale de Dampierre-en-Bresse, Bourgogne, Poitou-Charentes et Dordogne, afin de faire le point sur la situation des accueillants familiaux.

Il a souligné que l’objectif de l’ANAF était « d’obtenir une reconnaissance nationale et surtout d’harmoniser au niveau des départements le statut des accueillants, de les assister dans leur vécu et de les aider au niveau administratif. » Il regrette la disparité entre les départements et le manque de soutien de la part des administrations concernées. Pour ce faire l’ANAF prévoit prochainement une porte ouverte en Bresse et la mise en place d’une table ronde avec les concernés au niveau national et également la création d’un site internet pour fédérer ces accueillants pour personnes âgées ou pour handicapés. Une tâche que Jean-François Pardon poursuit depuis plus de 20 ans.

:-(( :-> Toute ressemblance avec l’association Famidac est pure coïncidence... Sans jamais nous en avoir parlé, M. Jean-François Pardon a une singulière façon d’additionner les énergies...

Voir également http://www.lejsl.com/edition-bresse/2014/10/02/un-statut-pour-les-accueillants (02 octobre 2014) :

Autre point que le président souhaite : « Harmoniser les contrats au niveau national, car s’il existe une loi nationale, suite à la décentralisation de 1989, maintenant chaque département fait ce qu’il veut, c’est l’anarchie, ça devient incohérent. (...) »

M. Jean-François Pardon ne s’est-il pas encore aperçu que ce problème est résolu depuis le 1er janvier 2005, date de publication des premiers Contrats d’accueil nationaux ?????