Bonjour Christiane,
Le statut actuel des accueillants et de leurs remplaçants est encore actuellement très ambigu :
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les accueillants agréés travaillant à leur propre domicile, la Direction Générale du Travail refuse de leur accorder un statut de "véritables salariés". En 2014, le gouvernement a cependant demandé l’accord des partenaires sociaux gestionnaires de l’assurance chômage (UNEDIC) l’affiliation des accueillants à ce régime ; nous attendons encore la réponse de cet organisme.
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leurs remplaçants ne travaillent pas à leur domiciles ; leur activité relève clairement des services à la personne et ouvre droit à l'assurance chômage.
Comment les déclarer, pour leur garantir ce droit
Solution A : Le formulaire de déclaration trimestrielle fourni par l'URSSAF (que les personnes accueillies ou leurs représentants légaux doivent compléter chaque trimestre) comporte deux cadres :
- le "Cadre 1", portant sur le salaire de l'accueillant(e)
- le "Cadre 2", permettant de déclarer, le cas échéant, la personne remplaçante.

Les salaires déclarés au moyen de ce formulaire n'étant pas soumis aux cotisations chômage, les remplaçants ne sont donc pas tenus de déclarer leurs heures de remplacement à Pôle emploi... ce qui n'est pas très logique.
Solution B : le CESU.

Tous les droits sociaux du remplaçant sont garantis et il doit déclarer toutes les heures de travail (qui figurent sur son bulletin de paye) à Pôle emploi... mais ça complique la tâche des personnes accueillies ou de leurs représentants légaux, qui doivent gérer 2 types de déclaration et de versement des cotisation sociale.
La
Loi d’adaptation de la société au vieillissement prévoit, à notre demande, de
"simplifier les démarches administratives des personnes accueillies par des accueillants de gré à gré en instaurant un mode de déclaration et de rémunération simplifié de type CESU" qui ne sera pas opérationnel avant 2016. A suivre...
Famidaquement, Étienne