Voici un guide d’une trentaine de pages qui sera particulièrement utile à tous les aidants et accueillants familiaux
accueillant familial
accueillants familiaux
Agréés pour prendre en charge à leur domicile des personnes âgées ou handicapées adultes n’appartenant pas à leur propre famille, les accueillants familiaux proposent une alternative aux placements en établissements spécialisés.
amenés à accompagner une personne souffrant de troubles psychiques.
Des situations "classiques" sont analysées, commentées et suivies de conseils simples et de bon sens.
Vous pouvez télécharger gratuitement ce guide
"L’accueil et l’accompagnement des personnes en situation de handicap psychique"
en cliquant ici :
.
Pour faire face plus sereinement à certaines situations difficiles, n’hésitez pas à imprimer les pages 14 à 22 et à les garder portée de la main...
.
.
Ce guide, publié par l’UNCCAS et l’Union nationale des amis et familles de malades mentaux (UNAFAM) et bénéficiant du soutien de la CNSA CNSA Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie > , a pour but de rapprocher les différents acteurs que sont le malade, ses proches, le corps médical, les travailleurs sociaux ou encore les élus, pour mieux accueillir et accompagner la personne souffrant de troubles psychiques.
Introduction de l’UNAFAM
La loi du 11 février 2005 a permis une meilleure reconnaissance des handicaps ayant pour origine des troubles psychiques. Chacun pressent, cependant, que derrière l’expression « handicap psychique » peut se cacher une grande variété de situations et des difficultés particulières d’évaluation, d’insertion sociale et professionnelle pour les personnes concernées.
Les troubles psychiques ont eux-mêmes des origines très diverses. Ils peuvent être détectés dès la naissance, être la conséquence de maladies ou d’un accident. Les professionnels qui découvrent ces situations pour la première fois peuvent légitimement se trouver démunis et même manifester quelque inquiétude.
Le présent livret est destiné à accompagner des actions de formation auprès de “non spécialistes” afin que ceux-ci puissent détecter et accueillir plus vite les personnes concernées et, surtout, faire en sorte que les réponses apportées soient mieux adaptées aux caractéristiques propres de ce type de handicap. Il est le fruit de l’expérience de familles bénévoles de l’UNAFAM et a bénéficié des
conseils de professionnels de divers horizons, y compris de la CNSA, tous impliqués dans l’accompagnement au quotidien de personnes concernées par des troubles psychiques.
Il ne cache pas les difficultés qui pourront subsister malgré la qualité des services rendus, car le handicap psychique s’inscrit le plus souvent
dans la longue durée. Il veut néanmoins transmettre un message positif, car l’accompagnement des personnes en cause, désormais reconnu par la loi, est pour elles un espoir de pouvoir accéder à une vie de citoyen plus autonome.
L’expérience montre en effet que c’est beaucoup par échanges d’expérience entre les personnes concernées, leurs aidants familiaux et les professionnels, que s’acquière le savoir-faire nécessaire. L’originalité de ce savoir-faire réside surtout dans une certaine manière d’être et de répondre à ces personnes qui vivent souvent des moments d’intenses difficultés.
Jean Canneva, Président de l’UNAFAM
Voici également, en quelques lignes, les recommandations de l’UNAPEI
(Union Nationale des Associations des Parents et Amis de Personnes Handicapées mentales) :
LE HANDICAP MENTAL
Une personne handicapée mentale est une personne à part entière. Elle est ordinaire parce qu’elle a les besoins de tous, dispose des droits de tous, et accomplit les devoirs de tous. Elle est singulière parce qu’elle est confrontée à plus de difficultés que les autres citoyens.
Des difficultés spécifiques
Du fait de leur déficience intellectuelle, les personnes en situation de handicap mental ont des difficultés spécifique pour :
- Mémoriser et évaluer les informations,
- Fixer leur attention,
- Évaluer le temps,
- Apprécier la valeur de l’argent,
- Maîtriser les règle de communication et de vocabulaire
- Appréhender les conventions et règles tacites
- Maîtriser la lecture et l’écriture
Quelques conseils pour communiquer, discuter, échanger avec les personnes en situation de handicap mental :
- Souriez, l’expression avenante de votre visage mettra votre interlocuteur en confiance.
- Parlez normalement en utilisant des phrases simples et évitez les détails
- Prenez le temps d’écouter et de comprendre
- Ne manifester pas d’impatience
- Privilégiez les sujets qui intéressent : la musique, les animaux...
De nombreuses personnes en situation de handicap mental sont autonomes dans leur déplacement mais un imprévu peut les déstabiliser.
- Lorsque vous donner une indication à la personne, assurez-vous que le message est bien passé.
- Demander à la personne avant de la toucher (bras, main...) pour la guider.
- Prenez votre temps et adaptez-vous à son rythme.
- En cas de difficulté grave, appeler le SAMU ou les pompier, pas la police car la police ne peut rien faire.
- Ne craignez pas de communiquer avec une personne en situation de handicap, le handicap n’est pas contagieux !
LE HANDICAP PSYCHIQUE
Aucune définition exhaustive n’est possible, d’autant que la terminologie psychiatrique (névrose, psychose…) est seulement maîtrisée par les psychiatres. Néanmoins on peut retenir que les personnes atteintes de difficultés d’ordre psychique souffrent d’un malaise qui peut se traduire, à certains moments, par des comportements déroutants pour les autres, car éloignés des conduites convenues et habituelles.
La "loi pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées", février 2005. cette loi reconnaît pour la pour la première fois la notion d’handicap psychique comme les autres formes de handicap (moteur, sensoriel, mental et cognitif).
Les troubles psychiques et leurs conséquences peuvent prendre de multiples formes.
- Il est la conséquence d’une maladie psychique (hystérie, psychose,....),
- Il peut apparaître à tout âge
- Il a pour conséquence des troubles du comportement et du jugement et entraîne des difficultés à s’adapter à la vie en société.
- Il est durable ou épisodique
- Les capacités intellectuelles peuvent être soit conservées, soit affectées.
Un handicap qui ne se voit pas
Bien que les troubles psychique ne soient pas visibles sur le physique de la personne, certains comportements doivent attirer l’attention :
- Une réaction inadaptée au contexte,
- Un stress important,
- Un raisonnement rigide,
- Des gestes incontrôlés,
- Une difficulté à communiquer,
- Un repli sur soi,
- Un état dépressif,
- Des dérèglement alimentaires.
Comment aider ?
La souffrance psychique est souvent insupportable. s’il est difficile d’aider une personne en crise, certaines attitudes préventives contribuent à la détendre :
- Restez à l’écoute,
- Ne soyez jamais agressif, ni impatient,
- Éviter de poser plusieurs fois la même question,
- Restez calme,
- Laisser toujours à la personne la possibilité de partir,
- N’employez pas de termes indignes et irrespectueux,
- Soyez humain, compréhensif et généreux.