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Maltraitance : prévenir les abus par négligence ou omission

Sensibilisation à des abus par négligence ou omission pouvant être exercés à l’encontre des personnes dépendantes. Documentation et scénarios : Monique Zambon.

Après un rappel des besoins essentiels de tous les êtres humains, nous vous proposons de voir trente huit scènes de la vie quotidienne, se déroulant du matin au soir, dans lesquelles vous devrez...

  • Analyser ce "qui ne va pas" dans l’attitude ou le comportement de l’intervenant (les éléments incorrects dans le cadre d’un projet axé sur le "prendre soin" de la personne)
  • Faire la synthèse de ce que serait la conduite adéquate (liste des interventions correctes dans le cadre d’un projet axé sur le "prendre soin" )

Sous le dessin vous sont proposées nos réponses... que vous ne regarderez qu’après votre moment de réflexion, bien sûr !

Ces réponses ne sont qu’indicatives. D’autres commentaires sont possibles... et leur développement vous appartient.

De même, d’autres situations peuvent être mises en scène, en utilisant l’observation au quotidien sur votre lieu de travail. Nous vous laissons le soin de les découvrir.

Diaporama PowerPoint à télécharger ici :

Maltraitance : les abus par négligence ou omission
38 scènes de la vie quotidienne
Vous pouvez reproduire les "dessins à bulle" pour un usage non commercial,
mais la modification des textes des bulles n’est pas autorisée.

Ces scènes se déroulent en établissement ; mais des situations comparables peuvent survenir en accueil familial Accueil familial Alternative au maintien à domicile et au placement en établissement spécialisé : les personnes handicapées ou âgées sont prises en charge au domicile de particuliers agréés et contrôlés par les conseils départementaux (ou par des établissements de santé mentale). L’accueil peut être permanent (contrat conclu pour une durée indéterminée) ou temporaire, à temps complet (24h/24) ou à temps partiel (exemple : accueil de jour), ou séquentiel (exemple : un weekend tous les mois).  !

Nous remercions Monique Zambon, Aide Soignante au CHIC Castres-Mazamet pour l’élaboration de ce document, ainsi que Lucien Mias qui l’a largement diffusé via son site http://papidoc.chic-cm.fr.

Voir également :

Rosette Marescotti et Yves Gineste, fondateurs de l’approche Humanitude proposent des solutions, illustrées de courtes séquences filmées en situation réelle, à domicile, en maisons de retraite qui donneront du sens au quotidien des aidants

A commander sur Agevillage.com, dans les grandes surfaces et magasins spécialisés (Fnac, Virgin,... )

La maltraitance n’est pas une notion juridique. Ce sont les délits ou crimes qui la caractérisent qui sont juridiquement poursuivis . C’est en ce sens que la définition classiquement retenue de la maltraitance établie par le Conseil de l’Europe renvoie à la notion de violence. Celle-ci se caractérise par tout acte ou omission portant atteinte à la vie, à l’intégrité corporelle ou psychique, et se décline en une typologie des maltraitances : violences physiques, psychologiques, financières, atteintes aux biens, négligences actives ou passives, violences médicales ou médicamenteuses, violation des droits et libertés. Les négligences, qu’elles soient actives ou passives ; peuvent être juridiquement qualifiées dès lors qu’il y a dommage avéré sur la personne âgée ou ses biens dans la mesure où l’article L. 121-3 du code pénal sanctionne les atteintes involontaires résultant d’une maladresse, imprudence, inattention ou manquement à une obligation législative ou réglementaire de sécurité ou de prudence.

Il est important de rappeler également que la vulnérabilité des personnes, liée à l’âge, à une maladie, à une déficience physique ou psychique, est une circonstance aggravante de crimes et délits. La vulnérabilité peut également être constitutive de délits spécifiques : délaissement, conditions d’hébergement contraires à la dignité humaine, abus d’ignorance ou de faiblesse.

Ministère des solidarités et de la cohésion sociale, JO Sénat 19 mai 2011, page 1334

P.-S.

Pour signaler tout cas de maltraitance de personnes âgées ou de personnes handicapées : appelez le 3977, numéro national unique ouvert du lundi au vendredi de 9 h à 19 h (coût d’un appel local depuis un téléphone fixe).

Ce numéro est destiné

  • aux personnes âgées et aux personnes handicapées, victimes de maltraitances ;
  • aux témoins de situations de maltraitance, entourage privé et professionnel ;
  • aux personnes prenant soin d’une personne âgée ou handicapée et ayant des difficultés dans l’aide apportée.