Structure d’accueil familial Accueil familial Alternative au maintien à domicile et au placement en établissement spécialisé : les personnes handicapées ou âgées sont prises en charge au domicile de particuliers agréés et contrôlés par les conseils départementaux (ou par des établissements de santé mentale). L’accueil peut être permanent (contrat conclu pour une durée indéterminée) ou temporaire, à temps complet (24h/24) ou à temps partiel (exemple : accueil de jour), ou séquentiel (exemple : un weekend tous les mois). : Entre domicile et maison de retraite
La formule est nouvelle. Ce n’est plus du maintien à domicile, ce n’est pas encore la maison de retraite : la structure d’accueil familial pour personnes âgées se situe entre les deux. Elle a pour objectif de permettre à une personne âgée seule ou à un couple de rester dans sa commune d’origine (ou non loin de là) dans une maison spécialement aménagée, où une famille d’accueil famille d'accueil Terme désuet et imprécis remplacé, depuis 2002, pour l’accueil d’adultes âgés ou handicapés, par l’appellation accueillant familial. Saisir "famille d’accueil" sur un moteur de recherche conduit à des sites traitant de placements d’enfants et/ou d’animaux maltraités : cherchez plutôt "accueil familial" ou "accueillants familiaux" ! se charge de toutes les tâches quotidiennes. La première vient d’ouvrir à titre expérimental à Velzic.
Comme à la maison...
Mme Sallat, 96 ans, y partage désormais la vie de Monique Izoulet qui veille sur elle avec sollicitude. Un premier exemple, avant Neuvéglise, Saint-Santin-de-Maurs et Anglards de Salers, actuellement à l’étude.
Le principe, né de la volonté du Conseil général, et notamment de MM. Mézard et Coussain, répond à une réelle demande. Celle de personnes vivant dans une maison isolée, recherchant un peu de compagnie et prêtes à rejoindre un bourg. Prêtes aussi à partager la vie d’une famille, sa table, quelques sorties, accompagner aux courses, etc.
... mais spécialement conçue
Dans une grande maison, deux appartements indépendants de type 3 et 4 sont occupés à l’étage par les familles d’accueil rémunérées.
Au rez-de-chaussée, six studios offrent une certaine indépendance aux pensionnaires qui profitent cependant d’un vaste séjour/salle à manger commun. C’est là que les repas sont partagés par tous, ainsi que des après-midi récréatives (jeux de société, télévision, etc).
Les personnes âgées peuvent également, si elles le souhaitent et si leur forme les y autorisent, aider à la confection du repas ou au ménage des parties communes. Des activités sont également partagées, plusieurs fois dans l’année, avec des pensionnaires de maison de retraite, des jours de fête par exemple.
“Si un jour leur état de dépendance est tel que rejoindre un établissement de ce type devient une nécessité, l’intégration sera bien plus aisée”, pense André Monsérat, directeur des Cités cantaliennes de l’automne qui gèrent ces structures.