Bienvenue chez Séverine !
En collaboration avec Catherine Siguret, Séverine Bellier publie, aux éditions Flammarion, son témoignage...
Séverine raconte avec émotion, humour et générosité, son quotidien haut en couleur au service de nos aînés. Un vent d’espoir et de gaieté sur un sujet qui nous concerne tous.
« Il y a quelques années, j’ai quitté un métier qui ne me rendait pas heureuse et je suis devenue accueillante familiale pour personnes âgées. J’exerce le plus beau métier du monde. Je n’aurais jamais cru pouvoir appeler “travail” des gestes quotidiens qui me sont si naturels. Bien sûr, je donne, mais je reçois tellement !
Certes, mon quotidien n’est pas qu’un chemin semé de roses, on vit parfois des moments compliqués, voire des deuils, mais chaque jour, je me lève avec le sourire, parce que je vais donner du bonheur à mes pensionnaires. »
Donner du bonheur à mes vieux, jusqu’à leur dernier souffle
« Jamais je ne regrette une seule seconde d’avoir choisi ce métier. Même quand j’ai dû accompagner, il y a peu, la fin de vie de Mémère Jeannine que j’avais chez moi depuis six ans et que j’aimais comme une deuxième maman. Grâce à tous nos pensionnaires, je crois que mes enfants auront appris beaucoup sur la vie. Notamment qu’elle se termine un jour par la mort et que cela n’a rien d’un tabou. Et qu’avant cette inexorable fin, la vieillesse ne condamne aucunement à la tristesse. C’est comme ça que je vois mon rôle et c’est pour ça que je suis payée : donner du bonheur à mes vieux, jusqu’à leur dernier souffle ».
Femme actuelle lui consacre un bel article
"A 40 ans, je suis devenue accueillante pour personnes âgées". Extraits :
C’est pour elle le plus beau métier du monde, dans lequel elle a embarqué son mari, ses trois enfants… ses chats et ses chiens ! Permettre à ces anciens d’être heureux et entourés dans leurs vieux jours lui apporte une immense satisfaction. Chez ses "petites mamies" comme elle les appelle affectueusement, elle ne voit pas des corps dépendants mais des personnes auxquelles elle s’attache sincèrement.
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Notre première pensionnaire avait 85 ans. Une dame adorable que toute la famille n’a pas tardé à baptiser Notre Bonne-Maman ! Sa famille nous avait prévenus qu’elle perdait un peu la tête. Je dirais plutôt qu’elle était pleine de fantaisie et d’espièglerie. Au quotidien, elle voulait être de toutes les tâches : mettre la table, m’aider à préparer les repas, aller faire les courses avec mon mari. Nous l’avons même emmenée avec nous en vacances. Comme elle avait été institutrice, elle apprenait des comptines aux enfants, les aidait aux devoirs.
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Jamais je ne regrette une seule seconde d’avoir choisi ce métier. Même quand j’ai dû accompagner, il y a peu, la fin de vie de Mémère Jeannine que j’avais chez moi depuis six ans et que j’aimais comme une deuxième maman. Grâce à tous nos pensionnaires, je crois que mes enfants auront appris beaucoup sur la vie. Notamment qu’elle se termine un jour par la mort et que cela n’a rien d’un tabou. Et qu’avant cette inexorable fin, la vieillesse ne condamne aucunement à la tristesse. C’est comme ça que je vois mon rôle et c’est pour ça que je suis payée : donner du bonheur à mes vieux, jusqu’à leur dernier souffle.
Voir également l’article que 20minutes.fr lui consacre dans son édition du 23 septembre 2020. Extrait :
« Le Covid, on ne l’a pas vraiment vécu », souffle-t-elle pendant notre entretien. Claquemurée dans sa grande maison, vigilante sur tout, mais sans jamais lâcher la main de ses accueillies, elle a pris soin de ses pensionnaires, mais aussi de sa propre mère, devenue dépendante. Qu’elle se félicite de ne pas avoir envoyé en Ehpad, particulièrement endeuillés par l’épidémie. « Le danger sanitaire m’a confirmé plus que jamais que j’étais utile aux autres au quotidien, écrit-elle. Le système de l’accueil à la maison a fait la démonstration que c’était mieux, pour la sécurité comme contre l’isolement, parce que nos accueillis n’ont pas souffert de la solitude non plus. »
Vous pouvez feuilleter ou commander cet ouvrage de 240 pages, de lecture très agréable, sur le site des éditions Flammarion...
Il est où le bonheur ?
Quatre accueillantes familiales de Loire-Atlantique racontent leur quotidien.
Les bénéfices de la vente de ce livre (16 € - frais de port non compris) sont reversés à l’association des Assistantes Familiales, pour proposer des actions de loisirs & divertissements aux Personnes Majeures en situation de Handicap et/ou Agées.
Cet ouvrage collectif, mis en forme avec l’aide de Karine Huet peut être commandé à Nicole POGUT > courriel : katiahardy(arobase)orange.fr ou via le site participatif kengo.bzh
"Dans un premier temps, loin de nous l’idée de l’écriture d’un livre. Ce fut d’abord la mise en place d’une charte concernant notre profession qui fut réalisée. Ce travail nous a emmené à nous questionner sur notre métier d’accueillante familiale.
Et c’est seulement quand nous avons finalisé ce document que nous avons souhaité réaliser ce livre, tout au moins écrire nos témoignages. Pour le faire, nous avons convenu de nous réunir plusieurs fois par mois avec une professionnelle de l’accompagnement à l’écriture.
Le but de ces écrits était avant tout que notre profession soit reconnue, qu’elle puisse susciter l’intérêt et l’envie de s’engager en tant que futurs accueillants.
Et puis, nous avons aussi besoin d’une certaine reconnaissance car notre travail s’effectue en milieu familial, de manière presque confidentielle, loin des institutions. Nous sommes loin des parcours professionnels habituels, mais nous souhaitons affirmer que "nous sommes bien des professionnelles".
Ce livre est le reflet de notre vie de famille d’accueil famille d'accueil Terme désuet et imprécis remplacé, depuis 2002, pour l’accueil d’adultes âgés ou handicapés, par l’appellation accueillant familial. Saisir "famille d’accueil" sur un moteur de recherche conduit à des sites traitant de placements d’enfants et/ou d’animaux maltraités : cherchez plutôt "accueil familial" ou "accueillants familiaux" ! grâce et à travers nos accueillis. Nous espérons qu’il pourra éclairer nos lecteurs et lectrices sur notre fonction et ouvrir des portes vers une réelle reconnaissance de ce métier."