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et de leurs partenaires

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17 - Charente-Maritime : Les familles d’accueil trop peu nombreuses

Auteur : Marie-Laure Gobin, Sud-Ouest, 18 septembre 2010 et 11 septembre 2012

« Il faut être disponible, c’est sûr, et avoir envie de donner aux autres. Il y a aussi une période d’essai, importante pour que les deux parties se calent ». C’est Cécile qui parle, mère de trois enfants et famille d’accueil famille d'accueil Terme désuet et imprécis remplacé, depuis 2002, pour l’accueil d’adultes âgés ou handicapés, par l’appellation accueillant familial. Saisir "famille d’accueil" sur un moteur de recherche conduit à des sites traitant de placements d’enfants et/ou d’animaux maltraités : cherchez plutôt "accueil familial" ou "accueillants familiaux" ! pour 2 femmes, depuis 6 ans.

« Ce n’est pas toujours facile, il y a eu des moments de doute parfois, mais dans l’ensemble, nous avons plutôt réussi à trouver un équilibre et tout le monde vit en harmonie ». Brigitte, famille d’accueil depuis six ans également, ne « regrette rien. Cet accueil est positif pour le jeune homme que nous accueillons, mais également pour nous et pour notre entourage. Et c’est aussi fondamental pour le changement du regard sur le handicap. »

Un lien familial

Si l’Association départementale pour l’éducation et l’insertion (ADEI) gère 60 établissements en Charente-Maritime (lire ci-contre), elle abrite aussi un service de placement familial pour les adultes handicapés adultes handicapés Pour avoir la qualité de personne handicapée au sens de la loi, celle-ci doit avoir soit un taux d’Incapacité permanente partielle (I.P.P.) égal ou supérieur à 80%, soit un taux d’I.P.P. compris entre 50 et 80 % ET une reconnaissance d’inaptitude au travail. , dirigé par Chantal Gibault. Et c’est dans le cadre de l’Esat de Saint-Germain-de-Lusignan (établissement et service d’aide par le travail), qu’une réunion des familles d’accueil du secteur sud vient d’être organisée.

« Pour passer un petit moment tous ensemble et en profiter pour rappeler les droits et devoirs de chacun pour vivre en bonne intelligence », indique Chantal Gibault. « Nous nous occupons de mettre en lien les accueillants familiaux accueillant familial
accueillants familiaux
Agréés pour prendre en charge à leur domicile des personnes âgées ou handicapées adultes n’appartenant pas à leur propre famille, les accueillants familiaux proposent une alternative aux placements en établissements spécialisés.
agréés par le Conseil général et les personnes adultes en situation de handicap, en demande d’hébergement. Les accueillants sont rétribués à travers ce travail à domicile. Et les accueillis, de 18 à 60 ans, sont en famille, partagent les repas, les sorties, les visites. Ils ont aussi une vie sociale avec leurs amis, leurs loisirs et certains travaillent aussi. »

Chantal Gibault ne cache pas que son service compte des demandes d’accueil en attente. Et recherche donc de nouvelles familles.

« Nous essayons toujours de trouver la meilleure adéquation en fonction de la situation géographique, des centres d’intérêts, des loisirs, entre autres. Et l’on compte aussi une période d’essai d’environ deux mois. Il faut une grande disponibilité physique et morale pour devenir famille d’accueil. Certaines familles peuvent aller jusqu’à trois accueils. Nous recherchons des personnes qui ont envie de s’investir, et qui ont certaines qualités relationnelles et humaines, comme la patience, l’écoute, la compréhension, tout en souhaitant travailler à domicile. Notre association dispose d’un bureau à l’Esat de Saint-Germain. Il compte une éducatrice qui couvre le secteur et se charge des visites à domicile », ajoute Chantal Gibault.

Au total, cinq familles d’accueil sont recherchées sur la Haute-Saintonge, de Jonzac à La Clotte.


L’ADEI recherche des accueillants familiaux

Sud-Ouest, 11 septembre 2012

L’accueil familial Accueil familial Alternative au maintien à domicile et au placement en établissement spécialisé : les personnes handicapées ou âgées sont prises en charge au domicile de particuliers agréés et contrôlés par les conseils départementaux (ou par des établissements de santé mentale). L’accueil peut être permanent (contrat conclu pour une durée indéterminée) ou temporaire, à temps complet (24h/24) ou à temps partiel (exemple : accueil de jour), ou séquentiel (exemple : un weekend tous les mois). est rétribué.

L’accompagnement d’une personne handicapée, en devenant un accueillant familial, est une profession méconnue. Une profession car elle est source d’emploi et donc de revenus. Si vous êtes disponible pour offrir un cadre de vie chaleureux et familial à des personnes handicapées, le service placement familial de l’ADEI (Association départementale pour l’éducation et l’insertion) recrute de nouveaux accueillants dans tout le département.

« Il faut avoir le sens du partage, de la solidarité. C’est un travail à domicile, tout en étant reconnu et valorisé », rappelle Chantal Gibault, chef du service de placement familial adulte handicapé adulte handicapé Pour avoir la qualité de personne handicapée au sens de la loi, celle-ci doit avoir soit un taux d’Incapacité permanente partielle (I.P.P.) égal ou supérieur à 80%, soit un taux d’I.P.P. compris entre 50 et 80 % ET une reconnaissance d’inaptitude au travail. à l’ADEI. « Ce métier requiert des qualités humaines et relationnelles, une disponibilité permettant de s’engager vers un travail d’accompagnement de la personne handicapée ».

L’accueillant familial a pour missions de favoriser le bien-être, l’autonomie et l’intégration sociale de la personne. Il travaille en collaboration avec le service de placement familial.

Ce travail à domicile nécessite l’obtention d’un agrément délivré par le Conseil général de la Charente-Maritime. Le service de placement familial apporte une aide technique dans les démarches d’agrément, un soutien au quotidien dans l’accompagnement des personnes handicapées (conseils sur la compréhension du handicap et d’éventuelles difficultés) ; mais il assure également une formation qui permet de se professionnaliser dans l’activité.

L’accueillant familial travaille à son domicile et bénéficie d’une rémunération à hauteur de 1.322 euros net/mois (dont 638 euros en salaire).

Pour tout renseignement complémentaire, contacter Chantal Gibault, au 05 46 90 20 26.